Productions issues de plusieurs résidences des auteur·e·s du collectif, issues d’expériences sur ces terres douloureuses palestiniennes.
De 2014 à 2018, La Forge aborde le mythe de la frontière, qui est toujours une « institution imaginaire», en se rendant en Palestine, sur cette « terre sans peuple pour un peuple sans terre » (selon le dicton des sionistes). Ce mythe a conduit à la Nakba, à la catastrophe, l’exil pour les palestinien·ne·s qui ont été parqué·e·s dans des espaces, des camps. Une partie d’entre elles et eux le sont, dans une condition spécifique, réfugié·e·s dans des camps sur leur propre terre, la Palestine, Dheisheh, Aïda, à Bethléem, Qadoura à Ramallah…
Légendes :
1 Olivia Gay «La vie des Camps»
2 Marie-Claude Quignon «Le Mur»
3 Eric Larrayadieu «Jeunes réfugiées palestiniennes»
Écrits : La fin du journal de Ramallah de Denis Lachaud / « Nos ambiguïtés avec une notion ambivalente : la frontière », texte de Christophe Baticle
Photos : un parallèle (une frontière) entre : – « Femmes dans leur camp » d’Olivia Gay et « Hommes, chefs de camp mandatés pour les représenter en France » d’Eric Larrayadieu
Vidéos « Tours et détours » et « De l’autre côté du mur »,
2 vidéos de 3mn sur les murs-frontières de Palestine de Marie-Claude Quignon
Peintures de Marie-Claude Quignon et Sculpture « Mur de Parpaings »
(Un muret de parpaings de papier de journaux)
Dessins : Montage d’Alex Jordan / Un grand tirage de Valérie Debure