Pour la 17e année consécutive, l’association Culture à la Ferme invite des artistes dans un cadre à la fois typique par son architecture régionale et atypique comme lieu d’exposition, les bâtiments d’une ancienne ferme picarde.
Elle leur a proposé, sur une idée de Michel Gombart, photographe, de participer à un appel à projet autour des « Frontières » : la mythologie des frontières…
Comment raconter, imaginer, rêver le monde alors qu’il est « éparpillé façon puzzle » comme un miroir brisé ?
L’engagement particulier de l’artiste, c’est de descendre aux entrailles des choses et de rendre exactement ce qu’il a découvert, Roger Vailland.

A partir de ce thème, parmi de nombreuses propositions, 16 projets ont été retenus. La plupart des artistes sont de la Région Hauts de France, d’autres de l’Ouest, du Centre ou du Sud, voire d’ailleurs. Ils ont laissé libre cours à leur créativité et proposent des œuvres originales issues de différentes techniques.

Emmanuel Bayon, Gilles Defacque, Collectif Eltiqa, Virginie Fendler, Claire Georget, Daniel Grimaud, Cassandre Hornez et François Lecauchois, Collectif La Forge, Lolita Lejeune, Collectif MACADAMM, Antoine Maine et Benjamin Teissèdre,
Marc Mangin, Dominique Mercier, Françoise Morel, Isabelle Prieur, Isabelle Verière

Du dimanche 15 septembre au dimanche 6 octobre 2024
Entrée libre les samedis et dimanches de 15 h à 19 h
Sur rendez-vous du lundi au vendredi (culturealaferme@yahoo.fr ou 06 03 08 76 53)

Opération à cour ouverte printemps
à FLEUR de PEAU 2024

Comment constituer une exposition en croisant des regards, des émotions… Il nous a semblé intéressant, en partant de ce titre « A fleur de peau », de travailler avec des travaux en devenir.

Chaque artiste possède, dans son atelier, son disque dur, sa mémoire, des bribes d’un projet inabouti. Parfois depuis longtemps ou plus récemment. L’exposition sera peut-être un déclic permettant de mettre en relation des essais, des fragments, etc… et ainsi de donner vie et sens à des éléments disparates. C’est un noyau fragile auquel va devoir se confronter l’artiste afin de le conforter sans le rigidifier et d’en garder toute sa poésie, sa force brute. Un sacré challenge qui tient de l’équilibre instable.

Nous avons fait un choix limité de propositions, avec des petits formats, afin de permettre aux visiteurs d’avoir une relation intime avec chaque œuvre. Il faudra s’en approcher au plus près, prendre le temps de la contemplation pour se laisser transporter, émouvoir…

 

Culture à la ferme poursuit son engagement avec les arts plastiques en s’inscrivant dans une nouvelle proposition en attendant « Opération à Cour ouverte n°17 » en septembre 2024…